Elena Botez, volontaire à l’Ecole de Devoirs La Place

1. Vous avez choisi de continuer votre volontariat en EDD malgré cette période difficile, qu’est-ce qui vous a amené à faire ce choix ?

L’éducation est, depuis toujours, l’une de mes valeurs principales. Le rôle essentiel de l’éducation dans le développement économique et social est indéniable. Avoir une petite contribution à la formation d’une société meilleure, me motive à poursuivre les missions que l’EDD propose.

2. Comment vivez-vous votre volontariat en EDD pendant cette période COVID? Qu’est-ce qui a changé ? Quelles sont vos difficultés ?

J’ai commencé mon volontariat pendant cette période, un peu avant la deuxième vague. Mon expérience n’a pas changé, mais je peux dire que j’espérais être plus impliquée dans des activités créatives. Avec les nouvelles restrictions, ces activités sont limitées.

3. Y a-t-il quelques points positifs qui se dégagent ?

Qui sait, peut-être que si cette crise n’avait pas existé je ne serais pas ici, volontaire à l’école de devoirs où j’ai toujours des choses à apprendre et découvrir.

Pour le moment on ne peut pas savoir ce que toute cette situation nous apportera… Voilà l’éventuel point positif. Nous avons plus de «temps» pour être avec nos proches, pour réfléchir et finalement réaliser et apprécier tout ce qu’on a tenu pour acquis.
J’ai l’espoir que tout revienne à la normale… Sinon, espérons un monde meilleur…

4. Que pensez-vous de l’impact du confinement, première et deuxième vagues chez les enfants ?

Je trouve fort negative l’impact du confinement chez les enfants.

Concernant le contexte scolaire, les élèves pensent qu’ils sont toujours en vacances (bien sûr,  c’est la plus simple des explications et il faut certainement en considérer d’autres) et la motivation à apprendre est bien diminuée. Bien sûr, il y a des enfants qui apprennent par curiosité, qui sont intéressés par l’école ou l’apprentissage en général (mais leur intérêt doit aussi être maintenu). Ils ont compris que plus de compétences signifie : un avenir meilleur, plus d’opportunités, pourquoi pas liberté, autonomie.

De plus, ils sont également touchés par le manque d’interactions sociales. Il est très important de socialiser avec d’autres personnes (pas seulement dans l’environnement virtuel).

Sortir avec les amis, voir les copains à l’école, faire diverses activités sportives, créatives etc. Les loisirs sont impérativement nécessaires. A mon avis, il y a un risque réel qu’ils développent des maladies telles que l’agoraphobie et hypocondrie.

Elena Botez
Volontaire à l’Ecole de Devoirs La Place