C'est une envie de partage et de nouvelles expériences qui m'a poussée vers le volontariat et plus particulièrement vers l'EDD. Partage de connaissances mais aussi d'émotions. Mon rôle est de seconder Claude la coordinatrice, et d'aider les enfants à faire leurs devoirs et/ou à préparer leurs leçons. L'arrivée du virus a mis un frein important non seulement à l'organisation de certains projets et activités (Il aurait été particulièrement difficile cette année, par exemple, de mettre en place des ateliers cuisine comme nous l'avons fait l'année dernière) mais également un frein émotionnel. Impossible, dans ces conditions, d'embrasser les enfants pour leur dire bonjour ou de les prendre dans nos bras. C'est avec impatience que j'ai attendu le feu vert et la réouverture de l'EDD. Le confinement du printemps dernier a été long non seulement pour les enfants mais également pour moi. Chacun avait besoin de se retrouver et c'est pourquoi les mesures mises en place (hygiène des mains, distanciation, port du masque, ...) ont été, il me semble, assez bien acceptées par les enfants. Il est clair que cette situation exceptionnelle a un impact sur les jeunes pour qui le contact social est primordial. On pourrait penser que cette absence de contact (se serrer la main, se saluer en s'embrassant, se toucher...) deviendrait la norme mais je pense sincèrement que dès qu'on en aura l'occasion, les embrassades reviendront au grand galop pour le bonheur de tous.
Ingrid
tutrice volontaire à l'EDD Des racines et des ailes (Philippeville)