1. Vous avez choisi de continuer votre volontariat en EDD malgré cette période difficile, qu’est-ce qui vous a amené à faire ce choix ?
Je suis pensionnée et l’école des devoirs est donc un vrai choix, un investissement au sein d’une équipe. C’est un travail très utile pour les enfants défavorisés dont on s’occupe : je pense qu’ils ont plus que jamais besoin de notre aide.
2. Comment vivez-vous votre volontariat en EDD pendant cette période COVID? Qu’est-ce qui a changé ? Quelles sont vos difficultés ?
Ce n’est pas facile pour moi, parce que la proximité, la spontanéité, les «câlins» avec les enfants me manquent. Je ne peux plus m’installer à leur table pour le goûter, par manque de place pour respecter la distanciation, et donc je perds la relation «loisir» et ne fais plus que les devoirs.
3. Y a-t-il quelques points positifs qui se dégagent ?
Notre unité d’équipe envers et contre cette pandémie. L’espoir que nous aidons les enfants dans leurs apprentissages et dans un certain bien-être malgré les contraintes.
4. Que pensez-vous de l’impact du confinement, première et deuxième vagues chez les enfants ?
Pour moi, c’est une vraie catastrophe pour ces enfants dont les parents ne parlent pas français et qui n’ont pas les moyens de les aider d’un point de vue scolaire ! Les enfants ont vraiment perdu des apprentissages et, pour beaucoup, sont démotivés. Il y aura encore plus un fossé entre les enfants d’un milieu favorisé et ces enfants là ! Et cela me rend triste…
Patricia
volontaire à l’Ecole de Devoirs La Place depuis 3 ans